Au cours de cette réunion technique a été présentée une étude qui a porté sur 25 corps de fonctionnaires les plus représentatifs du MEFR, soit un total de plus de 116 000 agents.
Cette réunion est la première d’un cycle de réunions destinées à une analyse plus fine des fiches de cette étude et à la recherche de solutions pour résorber les écarts de rémunération identifiés.
L’étude révèle notamment que le dispositif du temps partiel, utilisé à 80 % par des femmes, est la première raison des écarts de rémunération entre les hommes et les femmes. Subi ou souhaité, les raisons de l’emploi du travail à temps partiel doivent être étudiées.
Le focus réalisé sur les attachés(es) d’administration de l’État montre que le taux de féminisation élevé des attachés s’étiole au fur et à mesure de l’évolution au grade supérieur (en 2021 : 63,3 % d’attachées, 54 % d’attachées principales et 49,7 % d’attachées hors classe). Les écarts de rémunération, positifs pour les attachées, deviennent négatifs pour les attachées principales et hors classe.
En Administration Centrale, le taux de féminisation tend à diminuer fortement pour les corps supérieurs, passant de 85,10 % d’adjointes administratives à 32,50 % d’administratrices.
Les écarts de rémunération sont tous en défaveur des femmes, à l’exception de la catégorie C qui présente un taux de féminisation de plus de 85 %.
Cette première réunion a présenté un diagnostic partiel de la situation au sein du MEFR avant un prochain rendez-vous qui permettra d’établir un plan d’action.